Existentialisme de bistrot
Bon ben le weekend arrive. Bien que j'ai quasi rien glandé de la semaine, je vais aller me décrisper les neurones.
Je vais aller m'envoyer quelques chopines avec éventuellement un fond de picon (s'il en reste depuis la dernière virée). L'apéro sera gargantuesque comme d'hab, si bien que j'aurai déjà plus faim à l'heure du repas. Donc je serai encore plus saoul, encore plus vite. Le pied quoi...
J'irai alors traîner dans des bars mal fâmés, des tripods insalubres, des vieilles rues sombres où traînent toutes les odeurs les plus pestilencielles que la terre ait jamais engendrées.
Quand j'en aurai ma claque de m'apitoyer sur mon sort, de palper ma solitude, de déguster mon désespoir à petites doses, comme on se délecte d'un vieux Bordeaux qui aurait su apprivoiser le temps, je m'en irai errer, titubant, en cherchant mon chemin dans le silence de cette nuit glaciale.
C'est alors que je repenserai à cette phrase de Céline :"C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir."
Tout s'éclairera alors. Je comprendrai pourquoi il me serait impossible de me contenter d'une quelconque conquête, aussi glorieuse fût-elle. C'était donc là qu'il fallait chercher l'explication à cette fascination masochiste pour l'auto-flagellation.Après m'être remis de toutes ces émotions, je rentrerai chez moi en sifflotant Les Dingues et les Paumés, le coeur léger, l'âme sereine.
Peut-être même que la gueule de bois sera délectable... inch Allah
Je vais aller m'envoyer quelques chopines avec éventuellement un fond de picon (s'il en reste depuis la dernière virée). L'apéro sera gargantuesque comme d'hab, si bien que j'aurai déjà plus faim à l'heure du repas. Donc je serai encore plus saoul, encore plus vite. Le pied quoi...
J'irai alors traîner dans des bars mal fâmés, des tripods insalubres, des vieilles rues sombres où traînent toutes les odeurs les plus pestilencielles que la terre ait jamais engendrées.
Quand j'en aurai ma claque de m'apitoyer sur mon sort, de palper ma solitude, de déguster mon désespoir à petites doses, comme on se délecte d'un vieux Bordeaux qui aurait su apprivoiser le temps, je m'en irai errer, titubant, en cherchant mon chemin dans le silence de cette nuit glaciale.
C'est alors que je repenserai à cette phrase de Céline :"C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir."
Tout s'éclairera alors. Je comprendrai pourquoi il me serait impossible de me contenter d'une quelconque conquête, aussi glorieuse fût-elle. C'était donc là qu'il fallait chercher l'explication à cette fascination masochiste pour l'auto-flagellation.Après m'être remis de toutes ces émotions, je rentrerai chez moi en sifflotant Les Dingues et les Paumés, le coeur léger, l'âme sereine.
Peut-être même que la gueule de bois sera délectable... inch Allah